Nom : Waters.
Prénom : Christopher.
Surnom : Chris.
Âge : 33 ans.
Genre : Mâle.
Race : Terrien.
Votre Camps : Nihiliste.

Monde : La Terre, ça vous dit quelque chose ? Pas celle que vous connaissez, peut-être, mais elle en est très proche, une de ses nombreuses soeurs jumelles. Seuls quelques détails changent comme le nom de votre marque de biscuit préféré ou l'équipe gagnante du Super Bowl. Peut-être une des plus petites planètes de l’univers… La planète bleue qu’on l’appelle pour faire joli. Pour faire poétique, vous voyez le genre ? Il y fait chaud ou froid selon les saisons et la situation géographique. Il y fait sombre ou ensoleillé pour les mêmes raisons. Il y a des riches, des pauvres, et entre les deux, tout ceux qui s’en tirent comme ils peuvent. Mais une seule chose est sûre : la race humaine, les habitants, entre autres, de cette planète, sont un véritable virus. Et cette foutue planète a commencé à se rebeller. Mais elle n’a pas vraiment eu le temps de les éliminer avant le Néant. Au final, c’est quand même les humains qui ont gagné.


Taille : 1m84
Poids : 94 kg
Couleur de Peau : Blanche.
Couleur des yeux : Bleus.
Couleur des cheveux : Bruns.
Signes particuliers : Personne peut résister quand je me mets à sourire… Même si la plupart du temps ce n’est pas bon pour celui à qui s’est adressé.


Aah… Croyez-moi, il ne vaut mieux pas ressortir mon dossier psychologique du placard. De toute façon, il s’est fait absorbé par le Néant comme tout le reste. Plus de passé et on recommence ! Cela n’empêche que je reste le même. Pas facile de changer à passer 30 ans. Et puis, il faut encore le vouloir. En gros ? On m’a classé comme sociopathe. C’est un titre générique et réducteur, selon moi. Mais bon… Fallait pas trop leur demander de réfléchir là où j’étais incarcéré.
Soit. Il paraît que je suis un manipulateur. Il paraît que je suis prêt à tout pour arriver à mes fins. Ouais. Peut-être. Comment elle a dit la psy encore ? Ah ouais : j’aurais une personnalité dominante. Un certain égo… Mais surtout, j’arriverais à faire ressentir exactement ce que je veux à qui je veux.

Sexualité :[/b] Le sexe reste le sexe, non ? Puis quand on est resté enfermé avec plus de mille autres gars pendant un moment… Bref… On fait ce qu’on peut


Je suis né aux Etats-Unis d’Amérique. Le pays de tous les possibles, dans le pire comme dans le meilleur. Mes parents ? Ils n’ont aucune importance… Mon enfance ? Parfaitement normale : un petit gars grandit à New-York, a des parents qui l’aiment, une scolarité normale… Mais c’est après que ça coince. Je termine mes études tout en enchaînant les conquêtes féminines. Mes parents ne le savaient pas, mais j’ai perdu ma virginité à 15 ans. Cela ne m’empêche pas de finir mes études dans la moyenne, de trouver un boulot moyen, etc. Bref, une vie moyenne. Mais c’est dans ma tête qu’il y a un truc. Je sais, depuis quelques années déjà, que je peux faire en sorte que les gens s’attachent à moi. Je peux les rendre obsédés par moi. Et j’aime ça. Cela se traduit par une vie sociale instable, trois mariages, trois divorces… Bref… Si ça s’arrêtait là, je ne sortirais pas vraiment de la norme.
Mais à cela s’ajouta l’extasy, les rackets réguliers… Puis finalement, les meurtres en série. Et ils ont fini par me prendre, les flics. Pour vol à main armée et détention de produits illicites. Il y a de quoi rire, non ? Enfin, je me retrouve en prison, à survivre pas trop mal : parfois il fallait tuer, parfois simplement s’écraser… Il fallait trouver du plaisir là où il y en avait… Mais j’obtenais toujours les gars que je voulais.
C’est là que je me suis intégré dans un groupe. En prison, si vous n’êtes pas dans un de ces foutus groupes, vous êtes morts : les blacks, les latinos, les nazis et même les cathos… Ils ont tous leur secte derrière les murs épais qui protègent le reste de la population. Mais ceux qui m’intéressaient étaient différents. On aurait dit une bande de quatre allumés jouant aux prophètes et planifiant la fin du monde. C’est avec eux que je choisis de m’allier. Pourquoi ? Ces histoires de Néant sensé détruire tout sur son passage, c’était dément. Et j’étais dément. Ce n’était pas pour le pouvoir, pas parce que j’y croyais… Mais parce que je trouvais ça amusant.
Puis il y eut l’évasion. C’était pour dans trois nuits m’avait dit le leader de ce groupe de dingues. Dans trois nuits, la terre n’existerait plus. D’accord, pour être franc, je n’y croyais pas du tout, mais leur plan était atrocement bien foutu et même si la Terre restait en place, au moins, je serais dehors. J’avais trois ex-femmes à qui je manquais, comprenez-moi…
J’étais sidéré : en une demi-heure, c’était bon, on était à l’air libre entrain de courir. A se demander pourquoi ils ne l’avaient pas fait avant. On s’est engouffré dans le pick up d’un complice… Et je n’étais pas au bout de mes surprises : sur son blouson, il y avait le sigle de la NASA… Et je ne comprenais pas un mot sur trois de ce qu’il disait : c’était un scientifique. Et bientôt, il nous déposait en plein milieu d’une base de lancement où trônait une navette dernier cri.
Pour moi qui pensais rentrer tranquille chez Cathy, ensuite aller faire une partie de jambe en l’air avec Kirsten pour fêter ça et finir la nuit chez Debby, c’était foutu. Mais ça, je n’eus pas le temps de le comprendre car lorsqu’ils me forcèrent à monter dans la navette, ce que je refusais malgré leurs éloges sur mon potentiel, c’est ma tête qui fut engloutie par le Néant : l’un de ces tarés de fans de Star Trek venait de m’assommer.